mardi 8 décembre 2009

Remember remember the days of december

Lundi 7 décembre

12h une manif étudiante commence à Panepistimio. Je précise étudiante parce qu’une distinction doit rapidement être opérée entre les manifestants qui soutiennent une cause réelle et qui sont relativement pacifiques et ceux qui soutiennent une cause depuis des décennies et se montrent bien plus violents (anarchistes).



15h30 je vais rejoindre mes copains aventuriers. Je trouve un grec que j’avais rencontré au tout début de mon séjour ici, il s’appelle Costas. Il m’explique comment les anarchistes fonctionnent.

Aujourd’hui l’action se passe près de Polytechnique. Trop de policiers à Panepistimio.




Arrestations musclées de manifestants!



A 16h il y a de l’action parce que les anarchistes ont repéré des policiers dans une rue parallèle donc ils sortent tous de l’école et commencent à balancer des pierres et à hurler.




Le même schéma que la veille se répète, les policiers se mettent à foncer dans le tas et tout le monde rentre se cacher dans l’école ! Y compris moi sur les conseils de Costas !



C’est vrai qu’une fois dedans on se sent plus en sécurité, ce droit d’asile empêchant les policiers de rentrer est incroyable ! Ils s’arrêtent vraiment à l’entrée de l’école et les anarchistes les narguent à l’intérieur !


Ce ballet continue durant quelques minutes. J’assiste aux préparations des anarchistes : ils construisent un barrage donc ils se servent de tables, pierre, bureaux, poubelles…. Ils ont tous la tête blanchie par une crème, c’est du Malox (médicament anti brulure d’estomac) avec de l’eau pour ne pas subir les gaz. Ils cassent les marches de l'école pour se faire des armes!

Des anarchistes lancent des cocktails Molotov sur les policiers, ils sont fous… cela a ouvert un grand débat entre nous à propos de toute cette violence (voir après).



Je reste avec Costas qui m’explique quelques choses :
- Avant l’an dernier il y avait quand même des manifestations très fréquentes : en 2007 toutes les semaines Polytechnique était occupé parce que le Gouvernement voulait retirer le droit d’asile dans les facs et mettre en place des écoles privées !

- Les policiers l’an dernier, après le décès du jeune garçon avaient mis du temps à attaquer à leur tour aussi les manifestants compte tenu de ce qui s’était passé, appelons cela une bavure ! Sauf qu’aujourd’hui ils n’hésitent pas à riposter au même niveau que leurs adversaires.

- Les policiers auraient eu pour consigne d’arrêter en prévention beaucoup d’anarchistes samedi, environ 150! Du coup ils n'ont pas eu besoin d'utiliser tant de gaz lacrymo que l'an passé!


Je suis surprise de voir autant de jeunes de 13-15 ans dans les rues et qui sont les premiers à jeter des cailloux… et à inhaler toutes les mauvaises vapeurs et les gaz… D’un coté Costas me dit que c’est bien que les jeunes soient impliqués dans ces manif pour qu’ils comprennent l’ampleur de ce qui ne va pas ici ; mais d’un autre coté je suis convaincue que peu d’entre eux (même les plus âgés) soient vraiment au courant des enjeux actuels en Grèce.



Le problème c’est que les médias ne retransmettent que des photos et vidéos des affrontements police/anarchistes, donc le public a tendance à penser qu’en Grèce l’anarchie domine. En réalité c’est seulement qu’on ne voit que les anarchistes, c’est ceux qui font le plus de bazar et de bruit mais ce sont ceux qui ont le moins de revendications. Sauf que ceux qui ont débuté les manifestations ne sont pas les anarchistes, ce sont les étudiants. Ils ont des idées, ils organisent des meetings, ils proposent des solutions à tous les problèmes que le pays rencontre : éducation publique de mauvaise qualité, examen d’entrée à l’université très difficile, salaires minimaux bien trop minimes, cout de la vie trop cher en comparaison, violences policières trop fréquentes, corruption omniprésente des services de sécurité (même les contrôleurs dans le métro).


Les anarchistes semblent profiter de ces occasions pour tout casser… mais je pense que ces comportements sont à juger eu égard au contexte et à l’histoire du pays. La Grèce a connut des périodes de troubles jusqu’en 1974 lorsque le pays est devenu une démocratie. Les grecs sont assez révolutionnaires, c’est comme s’ils manifestaient et se révoltaient pour rattraper le temps où ils ont du se taire (notamment la dictature des colonels de 1967 à l’instauration de la démocratie). Peut être qu’ils exagèrent et vont trop loin dans notre vision de français mais pour eux ils ne doivent pas savoir comment s’exprimer autrement, comment faire passer leur message.


On comprend avant tout l’ampleur du fossé entre les jeunes et la police.



Costas m’a expliqué ce dont rêvent les anarchistes grecs, comme partout : une utopie. Ils veulent d’un pays sans Etat, donc sans police. Les anarchistes sont conscient qu’une telle idée est impossible à mettre en place que ce soit aujourd’hui comme dans 50 ans, mais dans l’immédiat ils refusent que d’autres hommes leurs interdisent quelque chose. D'après Costas trouve que certes ces violences sont extrêmes et peuvent vite déraper, mais il soutien qu’il faut dans un pays que toutes les opinions politique s’expriment.


Beaucoup de débriefings à propos de la violence.

Une question que chaque étudiant Erasmus se pose ici : comment est il possible pour un être humain de jeter un cocktail Molotov sur un autre homme ? Qu’est ce qui motive toute cette violence ?

Ils voient en ces policiers non pas des être humains mais une représentation de l’Etat, ils n’ont donc aucun problème à les taper, à leur lancer des cocktail et à les blesser… De même que les policiers voient ces anarchistes un seul bloc d’humains qui pourrait s’intituler « ennemis de l’Etat ».

Il s’agit de combats de robots car quand on regarde ces policiers, mesurant tous 1m90 voir 2mètres, dont on ne voit ni le visage, ni les mains, ni la couleur de peau, qui n’ont en somme d’humain que leur silhouette et en face les anarchistes qu’on ne peut pas identifier car tous vêtus de noir avec des casques de moto, des masques à oxygènes… Ils sont dans une autre dimension que nous mais des deux cotés il y a l’envie de détruire ceux en face.


Chose très surprenante encore ici : il y a les manifestants qui sont actifs mais aussi un public contemplatif, dont nous faisions parti. C'est-à-dire que lorsque des étudiants et anarchistes vont dans la rue ou commencent à tout casser il y a un bon groupe de personnes qui sont a coté et observent ce qu’il se passe… Je faisais parti de ce groupe mais beaucoup de grec aussi !

On est un peu tous choqués par cette violence anarchiste à l’égard des policiers qui pourraient être leurs voisins, des parents d’amis… mais je pense que tout est une question d’équilibre : la violence des policiers ici est plus forte que celle des policiers français ou allemands (c’est quand même incroyable qu’à chaque manif il y ait un mort à cause des policiers, ils répondent aux jets de pierre des anarchistes par les mêmes actes…) donc le niveau de violence des anarchistes est ajusté pour égaler celui des forces de l’ordre. Espérons que les policiers ne vont pas se mettre à lancer des cocktails Molotov…

Remember remember the days of december

Dimanche 6 décembre : commémoration du décès d’Alexis âgé de 15 ans lors des faits. Sa mort avait soulevé beaucoup de questions, en France la version officielle serait que durant un course poursuite les policiers auraient tiré dans un mur et la balle aurait ricoché sur l’enfant ce qui aurait provoqué sa mort… Autant vous dire que la version grecque est bien moins compliquée : le policier a tiré directement sur l’enfant !


A midi une marche silencieuse a été organisée par la famille en traversant la ville, la mère a appelé au calme.

Mais les choses n’en sont pas restées là, comme l’an dernier ! D’après un étudiant grec rencontré lors d’une manif, le décès d’Alexandre constitue « the last piece of a big puzzle » , un puzzle qui combinerait tout ce qui n’allait pas dans le pays, les étudiants se sont donc appuyés sur cet événement pour manifester contre d’autre choses telle la politique éducative de l’Etat qui est très mauvaise, les problèmes de corruption. Mais les anarchistes eux n’ont pas réagi de la même manière, ils ont été bien plus violents. Il parait qu’il fallait courir dans les rues en se protégeant pour ne pas recevoir les pierres. Rien n’a changé : on retrouve toujours les étudiants avec des revendications plus fondées et les anarchistes bien moins discrets et bien plus survoltés contre la Police uniquement !


A 15h ça a dégénéré, les anarchistes se sont rendus à Panepistimio, là ou il y a les facs de droit et les bâtiments administratifs. Il y a eu des confrontations, quelques arrestations musclées.



A 17h on a traversé Exarchia, LE quartier anarchiste et très alternatif, encerclé de flics partout. Mais on ne se sentait pas en insécurité parce que rien ne se passait.


Le monument dédié à Alexis à Exarchia: très peaceful



A 18h on retourne à Panepistimio, notre fac est occupé, tous les escaliers sont remplis d’étudiants. On voit des feus faits de petites carrioles en bois et de poubelle.


Ma fac!

Rien ne se passe, les policiers sont d’un coté de la grande avenue et les anarchistes sont en face occupant les bâtiments de la fac. La route est remplie de morceaux de verre partout mais il n’y a personne au milieu, un silence pesant qui semble durer des heures, on se croirait dans une scène de western lorsque les deux cowboys ennemis se regardent avant de s’attaquer.


Rue principale de Panepistimio


A 18h30 les affrontements recommencent à Panepistimio et on assiste à la violence anarchique : ils détruisent les feux de circulation, les panneaux, les abris bus, les poubelles, mais pas les kiosques.

Un hélicoptère survole toute la scène, on dirait la fin du monde!. Les policiers sont visibles mais n’attaquent pas. Ils attendent que les provocateurs qui leur jettent des pierres soient assez éloignés de l’entrée de la fac, car ils pourront les attraper ! Quelque chose de spécial ici c’est le droit d’asile qui interdit aux forces de l’ordre de pénétrer dans une faculté.

On assistait au jeu du chat et de la souris, pièce en 4 actes.
Acte 1 : les anarchistes et étudiants sortent de la fac prudemment, mettent le feu juste devant l’entrée pour ne pas subir l’effet des gaz lacrymogène et pour faire reculer les policiers.



Acte 2 : ils sortent encore plus de leur cachette, mettent le feu à un petit sapin en plein milieu de la route, ils récoltent du marbre qu’ils se procurent en cassant les trottoirs ou les marches… (Hé, à Athènes on manifeste avec du marbre ! On n’est pas n'importe où) Ils cassent leurs « armes » en morceaux, pour remplir des sacs. Ils se préparent à attaquer.

Acte 3 : ça y est la souris va trop loin, les morceaux de marbre fusent dans les airs, les policiers foncent dans le tas… On s’enfuit trouver un abri pour ne pas se recevoir un truc sur la tête. Les policiers s’y mettent aussi, ils répondent à leur attaquant au même niveau, les pierres fusent des deux cotés. La confrontation dure quelques secondes….



Acte 4 : les casseurs et manifestants retournent dans leur cachette. Des grenades leur sont lancées par les policiers et les « teargas » ou gaz lacrymogènes étouffent tout le monde. Sauf que les souris sont très bien équipées, un casque de moto avec visière ou alors carrément un masque a oxygène. Un policier est blessé. Fin du round mais pas du combat.



Ce petit jeu dure très longtemps.




A 22h on entend dire que ça va exploser à Exarchia encore ! Donc le quartier assez anarchique qui abrite l’école Polytechnique d’Athènes. Le droit d’asile s’y applique, comme partout et donc l’école est remplie d’anarchistes.

Les policiers nous interdisent l’entrée dans le quartier, nous contrôlent nos identités. Une française n’avait pas pris ses papiers, on a donc faillit passer la nuit au poste de police… on a accepté de rebrousser chemin. On a rejoint d’autres copains qui voulaient voir ça de plus près, mais le danger semblait dissiper, pas comme les gaz lacrymogènes qui étaient bien encore là….


Exarchia


Les policiers n’acceptaient pas qu’on les photographie, et là on rencontre des photographes collés aux policiers. En réalité il faut demander une autorisation au préalable pour prendre des clichés des policiers et de ce qui se passe. Par contre il faut mieux ne pas essayer de photographier les anarchistes car bien qu’on ne puisse pas les reconnaitre, ils sont catégoriquement contre tout ça ! Ils ont explosé plusieurs appareils photo à cause de ça !

Un type a laissé sa BMW garé dans une rue perpendiculaire à Polytechnique…pas une bonne idée !

Minuit dernier passage à Exarchia pour voir ce qu’il s’y passe : rien, le calme, le square, haut lieu de réunions anarchistes est vide! Toutes les poubelles sont en travers des routes, mais pas de danger ! On rentre à pied chez nous, car certaines rues sont fermées et les bus ne se montrent pas trop.

lundi 7 décembre 2009

3rd day in Peloponese: Mycène

Dernière étape avant de rendre notre voiture de quelques jours, passage obligé à MIKINES ou Mycène!

Histoire de Mycène (version light pas de panique!):
La création de la cité remonterait à 2000 av JC avec l'arrivée des premiers habitants, les Archééns. La cité connut le régne d'Agamemnon durant le 13ème siècle av JC!
Puis au 12ème siècle av JC, les palais mycéens entrèrent dans un déclin profond. Pourquoi? Se pourraient etre les tremblements de terre, les révoltes paysanes contre les impots ou bien les Doriens venus du Nord pour tout piller....
Mycène était une des premières cités à avoir mis en place une structure sociale et administrative efficace! Les grecs s'en inspireront bien après!


La cité connut aussi la tragédie de la famille des Atrides dont le film Troie s'inspire largement avec Agamemnon, Ménélas, Paris, Helene, Oreste, Electre...

Ce qu'il faut savoir c'est comment le site a été découvert! Un épicier allemand vivant en Russie, Schliemann entreprit de rechercher les sites décrit pas Homère dans l'Illiade. Il découvrit tout d'abord la ville de Troie puis les tombes royales à Mycène.



L'entrée








L'Acropole: on y pénétre par la "porte des lionnes" on y découvre les restes d'un palais royal circulaire. Le paysage est encore une fois fou!!

On passe devant les tombeaux royaux (de Clytemnestre et d'Egisthe) dont les restes sont assez évasifs quand à l'architecture des tombes à l'époque antique. Mais on peut quand meme distinguer qu'il y a pour les deux tombeaux un cercle et un corridor!

Le trésor d'Atrée: encore une autre façon de batir un tombeau: il s'agit d'une tombe à coupelle qui ab



L'entrée du trésor d'Atrée


Retour Athènes!! On se sépare de notre voiture préférée: Ford Fiesta (je crois... a vérifier!)



Mais beaucoup de couleurs et de soleil dans nos deux tetes!
La conduite avec les grecs? Je crois que tout est dans l'anticipation!! Toujours etre sur ses gardes, rien n'est gagné d'avance!

3rd day in Peloponese: Nafplio

Vendredi 27 novembre: Réveil aux aurores, on quitte l'auberge à 8H30, on file s'acheter un petit déjeuner et on reprend la voiture direction la "Muraille de Chine" grecque ou Citadelle de Palamède! On aurait pu escalader les 857 marches, mais disons que nous étions pressés! Sinon ça n'aurait pas été un problème!



Située à 216 mètres!



Le petit déjeuner le plus impressionnant de toute ma vie pour l'instant!!



Le tout petit bout de terre c'est l'autre colline (Acronauplie) ou on était la veille!



Forteresse impressionnante!

2nd day in Peloponese: Nafplio

Last but not least étape de cette super journée: la ville de Nafplio!
L'arrivée en voiture nous fait traverser la partie moderne de la ville qui n'a pas beaucoup de charme mais une fois au port, on apperçoit au milieu de la mer un fort, en face en haut d'une montagne on voit un chateau qui rapelle la Muraille de Chine (qui est en fait la "toute simple" Citadelle de Palamède!!) et juste à coté des ruines de multiples chateaux! Il parrait que c'est l'une des plus belles villes de Grèce! On veut bien le croire

Le fort qu'on apperçoit du port, on ne peut y accéder qu'en bateau!


Place principale!


La "muraille de Chine" locale!


Un délice! Une ville toute mignone, qui rappelail les iles des Cyclades dans sa structure car il y avait des dizaines de petites ruelles partout débouchant sur des places, un petit port et de nombreuses églises!




Les facades néoclassiques qui s'accordent toutes!

Les ruelles où on se perd facilement!

On part en quete d'un lieu ou passer la nuit, on se limite à une nuit sauvage pas deux!!
Grace à un guide on trouve une petite auberge pas cher et tout en haut de la vieille ville, près de la colline avec les restes des chateaux! C'est féérique!


La vue de notre auberge


Notre auberge

Une fois l'auberge trouvée, on décide de monter sur l'Acronauplie juste derrière notre auberge.
Cette montagne est un témoignage de l'histoire de cette ville.

Petite histoire de Nafplio:
  • Le byzantins ont utilisé les restes antiques de la ville pour batir le premier fort de la ville qui se situe sur l'Acronauplie.
  • Il sera ensuite renforcé par les Francs puis par les Vénitiens. Ces derniers ont construit le petit fort flottant puis la Muraille de Chine!
  • Les turcs se sont ensuite emparés de la muraille de Chine locale! Durant la guerre de la libération, en 1822 la flotte grecque délogea de la muraille des troupes ottomanes! Une des premières victoires du pays!
  • 1834 la ville est instituée comme capitale du pays et connait alors une prospérité sans précédent, elle n'a pas beaucoup changé depuis!
Une fois en haut, on ouvre grand ses yeux!





La ville est encore plus incroyable vue d'ici!



Petite balade nocturne dans la ville


2nd day in Peloponese: Kandia beach et baignade!

Je crois qu'il s'agsisait bien d'une des plus belles routes que personne n'ait jamais emprunté!

Le mieux suit: on s'est arrêtés à Kandia Beach, avec un soleil parfait, il devait etre midi!

On n'a pas hésité: on s'est baigné un 26 novembre!! C'était incoryable, parce que meme si l'eau était un peu froide au début, après quelques secondes de brasse, c'était parfait! on était hypnotisé par le paysage autour!



Seuls au monde encore une fois!


Ah oui, on a nagé avec un poulpe! Je pensais que c'était une étoile de mer, et hop il a deployé ses tentacules et il a nagé! On l'a un peu suivi, c'était assez inatendu comme rencontre!

Après la baignade on est resté secher au soleil quelques minutes, c'était vraiment super cool, et fou! J'ai bien fait de choisir la Grèce pour mon Erasmus je crois!! Il n'y a d'ailleurs pas un jour où je regrett d'avoir fait ce choix et tellement plus quand je repense aux trips qu'on s'est fait et ceux qui vont suivre!


Route incroyable


Ensuite on a fait une pause déjeuner dans un endroit qui n'était pas sur ma carte... le serveur n'a pas réussi à nous expliquer où on était! pas grave c'était trop beau!!


Petit port de pêche






Jolies couleurs d'été! Rappel: on est fin novembre et en Grèce on peut manger des salades en tee shirt au bord de l'eau!

vendredi 4 décembre 2009

2nd day in Peloponese: Epidavros

Donc réveil assez spectaculaire! Le décor est quand meme plus sympa qu'une chambre d'hotel!


On quitte l'Ancient Epidavros pour filer à EPIDAVROS! Et oui parfois trois villes ont le meme nom: il y a l'ancien, le nouveau et le tout simple!
Donc on arrive à Epidavros, qui est un des plus beaux sites antique grace à son incroyable théâtre toujours entier certes grace à de nombreuses rénovations mais très impressionant!






Il fut construit au 4ème siècle av JC par l'architecte Polyclete le jeune, ce theâtre est l'un des plus pures de l'Antiquité! Il y eu 2 étapes dans sa construction: d'abord les premiers rangs puis tout une partie supérieure. Ainsi le théâtre pouvait acceuillir 12 300 spectateurs!
Mais entre le 5ème ap JD et le 19ème siècle les chrétiens condamnèrent cet endroit au silence!
Au 19ème une restauration massive est entamée pour le débarrasser des oliviers qui l'ont envahi! En 1950 la première représentation y est donné! Le théâtre renait!




La meilleure des choses dans ce petit voyage pour ce qui est des visites c'est la tranquilité qu'on avait car on était vraiment seuls! Comme on se levait tot, les cars japonais arrivaient après nous!


La route pour rejoindre l'autre cote à quelques kilimoètres était incroyable, que de verdure, de nature...: on a meme rencontré un berger qui parlait un tout petit français, dans le fin fond de la grèce! Plutot cool avec ses 250 moutons!